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mondialisation et globalisation - Page 3

  • La mondialisation en échec ?

    Quelles qu’aient pu être les intentions initiales mises en avant par les dirigeants américains depuis le 11 septembre, la guerre dites « contre le terrorisme » est destinée à protéger l’accès au pétrole, notamment dans le Golfe et dans le bassin de la mer Caspienne.

    Depuis que le roi Fahd, d’Arabie saoudite, a décidé après l’invasion du Koweit par l’Irak  en 1990 d’autoriser les Américains à utiliser son pays comme base pour attaquer l’Irak, nous avons eu une réplique immédiate des extrémistes saoudiens dirigés par Ben Laden qui voulurent renverser la monarchie et à chasser les Américains du pays.
    La « suite » n’est tout au plus que des répliques, comme la volonté américaine de détruire le réseau Al-Qaida en Afghanistan, motivée également par la nécessité de protéger la famille royale saoudienne afin de garantir l’accès américain au pétrole de ce pays.

    La Libye, la Syrie, le Mali, y compris les « printemps arabes » ne sont que des conséquences de cette « cause des causes ».
    Mais c’est surtout l’invasion de l’Irak qui étendit le désordre et la violence à travers tout le Proche Orient et au delà …et pourtant ce ne fut pas les mises en garde qui ont manquées ce qui n’affecta pas le moins du monde les dirigeants Américains. 


    Il est temps que ceux ci cessent de jouer aux apprentis sorciers. Le Président TRUMP semble l’avoir compris …espérons le, car la rétroaction contre les USA et leurs alliés risque d’être encore plus violente que ce à quoi nous assistons aujourd’hui.

    Francis-claude Neri

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  • Bref rappel !

    1) Glissade vers l’entropie

     « La réalité n’est qu’une illusion, figée par une perception humaine imparfaite. Une des grandes manifestations de la miséricorde divine consiste à nous tenir perpétuellement dans le brouillard »

    Philip K. DICK

    Un systémicien affirme n’être qu’un « messager » qui fait des prédictions auto réalisatrices.

    Pourtant, il intervient dans les lois de causalité qui affectent l’avenir. Ainsi il le détermine.

    Ces lois transmettent des informations détaillées, à identifier et distinguer, en provenance de sources diverses.

    Il y a maintes potentialisés qui n’accèdent pas à la réalité. Le systémicien sélectionne parmi les potentialités celles qui lui paraissent les plus profitables à l’homme et fait en sorte qu’elles deviennent la réalité.
    Mais ce n’est pas tout, ses prédictions structurent, mettent en forme, une personnalité. Elles communiquent une information de trois ordres : organisationnelle, pédagogique, thérapeutique.

    Un systémicien est un individu prudent. Il sait que la plupart du temps, mieux vaut ne pas afficher un quelconque « pouvoir » même si celui-ci n’est que la manifestation d’un système intelligent, vivant et agissant.

    Bien sur, il n’est pas indifférent à la descente longue et sinueuse de l’espèce humaine vers le genre de chaos qui, selon les astrophysiciens, est le sort promis à l’ensemble de l’univers.

    Il se souci donc du respect d’un cahier des charges, encore largement inconnu, sur lequel il sait n’avoir apparemment aucun pouvoir, et ne se préoccupe que de faire en sorte que ses congénères n’en accélèrent pas le cours. Il espère avoir encore quelque millions d’années devant lui pour apprendre à réguler et contrôler l’entropie.

    Bref il fait souvent semblant de faire ce que les autres veulent qu’il fassent…tout en faisant autre chose, ce qui est le plus souvent un moyen de continuer à vivre.
    Il pense que les solutions de continuité qu’il apporte est un service rendu aux autres…enfin à certains autres… par exemple ceux qui lui semblent privé de l’affect (QE) et que l’on prend généralement pour des schizoïdes, alors qu’ils savent simplement mieux dominer leurs émotions ou plus exactement les tenir à distances et les utiliser afin accroître leur efficacité personnelle.

    Efficacité qui, comme chacun le sait, ne réside pas dans un savoir, mais dans des attitudes et des comportements maîtrisés, régulés, contrôlés, orientés vers un but.  

    Un systémicien traite l’information à sa manière et lui donne corps. Il « voit » comment les objets sont liés les uns aux autres et comment leurs relations évoluent. Il ne s’intéresse généralement pas au « pourquoi », mais au mouvement des objets, à leur placement. 

    La liaison et la relation des objets entre eux et un véritable langage qui s’adresse au « système » lui-même et non à un être ou une chose situé en dehors de lui.
    Appréhender ce langage permet d’appréhender une partie de la réalité, une partie du tout.

    Nous pouvons alors ordonner le désordre en un tout cohérent et lui donner le sens que nous voulons, recréer des formes et des processus que nous pouvons identifier.

    2) La nature de la réalité

    La prison de fer de l’Empire « qui n’a jamais pris fin », de la  Triple alliance actuelle « libérale », « islamique », « gauchiste » la « Triplice » comme la dénomme Jacques Philarchein, qui est sans cesse renouvelée, est de tous les temps.

    « JE » considère que c’est UNE REALITE !

    Aujourd’hui elle occupe pratiquement tous les espaces.

    Inutile donc de rechercher l’épicentre d’un « complot ». Pour un systémicien, il ne suffit pas de constater que la Franc maçonnerie ou le Cercle existent pour prouver que la théorie du complot mondial est une réalité. Les Francs maçons, les personnalités du Cercle, les multinationales mondialisées, les hautes sphères financières, le système militaro industriel américain, sont tout au  plus les agents de l’Empire sans cesse abattu et sans cesse recommencé.
    Son existence en dernier ressort dépend de ce que nous avons envie de voir et de croire, et tant qu’il nous offre suffisamment de « pain et de jeu », nous nous y soumettons.

    Dans l’histoire connue, nous pouvons discerner la fausseté fondamentale du raisonnement concluant au complot, à la manipulation de quelques uns. L’Empire se renouvelle, sous nos yeux, depuis la naissance de toute société tant soit peu organisée.

    C’est ainsi que la volonté de croire triomphe de l’esprit rationnel, chaque fois que l’un et l’autre entrent en conflit.

    Comme dirait peut être le sage, et pour le parodier, on nous montre le doigt et nous croyons voir la lune. Nous confondons les causes et les effets, nous croyons cerner les causes de nos difficultés alors que nous n’en subissons que les conséquences.

    Francis NERI

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  • Les différents niveaux du changement

     


    On distingue deux types de changements : les changements de niveau 1 qui interviennent à l’intérieur d’un système et les changements de niveau 2 qui affectent le système lui-même.
    Cette approche « systémique » vaut à la fois pour les changements organisationnels et pour les changements individuels.

    • Le changement de niveau 1 est une modification de certains facteurs à l’intérieur d’un système qui demeure relativement stable. Lorsque les conditions du changement sont défavorables, le changement de niveau 1 peut générer des phénomènes d’autorégulation destinés à assurer la permanence du système et sa continuité dans un environnement fluctuant.
    • Le changement de niveau 2 est une modification qui affecte le système lui-même et l’amène à se modifier.

    Mots-clés associés :

    §

    Si même l’État se met à la pensée et l’approche systémique…il y a de l’espoir J

    Et pour aller un peu plus loin !

    Les deux types de changement selon Gregory Bateson, figure de proue de l’École de Palo Alto. 

    C'est à lui que revient le mérite d'avoir apporté des éléments déterminants pour la compréhension du processus de changement. Ses apports, fruits d'une interdisciplinarité exemplaire, ont permis la mise en œuvre d’une nouvelle pédagogie du changement.
    Bateson distingue deux types de changement dans les systèmes humains: le changement qui intervient à l’intérieur d'un système, qu'il nomme le changement de niveau 1, et le changement qui affecte et modifie le système lui-même, qu'il appelle le changement de niveau 2.

    Le changement 1 : l'homéostasie.

    C'est celui qui permet au système de maintenir son homéostasie, son équilibre : la modification s’opère simplement au niveau des éléments du système.
    L'homéostasie d'un système réside dans son aptitude à exercer des phénomènes auto correcteurs sur les éléments internes ou externes qui menaceraient son équilibre.
    La boutade, " plus ça change et plus c'est la même chose ", que l'on entend fréquemment dans les cafés et les cantines au sujet des mesures prises par la direction d'une entreprise ou d'un gouvernement, traduit parfaitement combien les changements opérés n'aboutissent qu’à des solutions de niveau 1: solutions qui, précisément, contribuent à enclencher des mécanismes régulateurs, dits homéostatiques car ils maintiennent le système en son état.

    Ainsi nous-mêmes tentons-nous le plus souvent, sans le savoir, de changer les choses en aboutissant " toujours à la même chose ".

    Cependant ce changement I par rétroaction est insuffisant dans certains cas. En effet, lorsqu'un système humain ne parvient plus à réguler ses échanges par ses mesures habituelles d'autocorrection et d'ajustement et lorsque les " solutions de bon sens " créent un peu plus de permanence, il entre alors en crise cela signifie qu'au sein du système, des changements d'un autre niveau, le niveau 2, s'imposent et que, s'ils ne sont pas introduits, le système régresse et s’effondre.

    Le changement 2: l’évolution.
    Le changement 2 se caractérise par le fait que c'est le système lui-même qui se modifie ou qui est modifié.
    Pour reprendre des métaphores empruntées à Paul Watzlawick (Palo Alto également), le changement I s'apparente à l'action du thermostat qui régule la température en fonction des variables thermiques ou encore à celle de l'accélérateur de la voiture qui permet d'aller plus vite mais en conservant le même régime, alors que le changement 2 correspond à une intervention sur le levier de vitesse qui, modifiant alors le régime de la voiture, la fera passer à un niveau supérieur de puissance.

    Ainsi face à une côte très abrupte (changement de contexte), si le conducteur ne faisait qu'accélérer " un peu plus ", il n'effectuerait qu'un changement de niveau 1, solution qui amplifierait le problème car sa voiture (imaginons une petite cylindrée), a court de puissance, avancerait de plus en plus difficilement et finirait sans doute par caler.
    Dans cet exemple, la solution consistant à changer de vitesse pour modifier le régime du moteur correspond précisément à un changement de niveau 2.
    L’accès au changement 2 dans un système humain nécessite que les règles qui le régissent subissent des transformations. Et cette modification des règles d'un système humain relève, d'une reconstruction de la réalité, d'un changement de prémisses, voire d'hypothèses de base ou de présupposé.

    Ce changement 2 sur lequel l’équipe de Palo Alto s'est particulièrement mobilisée peut être résumé ainsi !

    • Les comportements humains, qui sont à la base de la socialisation de l'individu, peuvent être considérés comme des changements (apprentissages) de type 2.
    • transfert du même apprentissage (comportement) à d'autres contextes
    • processus classique de généralisation, que nous utilisons tous lorsque nous unifions des contextes apparemment différents
    • lorsque les changements de niveau 1 deviennent inopérants pour l'individu (ou un groupe), sources d'enfermement, d’échecs et d'insatisfactions, celui-ci a besoin d'apprendre à changer ses habitudes acquises par un changement de niveau 2. C'est-à-dire à réorienter ses comportements dans des contextes plus appropriés.
      Par exemple, Si un individu (ou un groupe) se comporte de manière agressive dans tous les contextes ou il est contrarié et si son agressivité systématique lui porte préjudice, alors il a besoin de passer à un changement de type 2.

      (Ce qui à mon sens concerne particulièrement le « groupe » des « islamistes ») 
      Savoir être combatif est utile par contre dans la plupart des cas.
    • Le changement de niveau 2 relève d'une réinterprétation de la réalité et pas seulement de l'effort ou de la volonté
    • Le plus souvent il résulte d'un événement si important dans la vie d’un individu ou d’un groupe qu'il génère simultanément un changement automatique de sa vision du monde.
    • Le changement de niveau II résulte d'une nouvelle construction de la réalité.
      Il est le fruit d'un recadrage qui en libérant la dimension créative de l'individu, ou du groupe humain considéré, générera d'autres réponses, plus appropriés.
    • Le changement de niveau II intéresse l’Humanité dans sa totalité. Il devrait lui faire adopter une vision globale intéressant la régulation et le contrôle de ses activités au plus haut niveau de l’organisation humaine en particulier pour l’exploitation des matières premières,  la démographie, l’économie et la financiarisation, l’écologie…  

    Francis NERI
    17 06 15